Pour certains, Mont-Laurier est la dernières ville avant le parc de la Vérandrye alors que pour d'autres, c'est la porte d'entrée pour un terrain de jeu grandeur nature. Les chasseurs y sont nombreux à s'y arrêter avant de s'enfoncer dans la forêt avoisinante une fois la saison de la chasse débutée.
Perso, j'y vois davantage un point de départ pour y pister les lacs, les rivières et les forêts du haut des airs. Le territoire est immense et au détour d'un chemin de terre, on y découvre souvent des merveilles. Même Mont-Laurier a beaucoup à offrir, une fois que l'on quitte la route 117. Et si en plus il y a un peu de brouillard, nous voilà comblés comme des enfants laissés à eux-mêmes dans un magasin de bonbons!
Pour la petite histoire, la ville s'appelait autrefois Rapide-de-l'Orignal ou "Mos Pawâtik" en langue algonquine. Ce nom fait référence à une légende qui selon laquelle un orignal pourchassé par des loups aurait franchi les chutes de la rivière du Lièvre d'un bond de plus de 30 mètres. En 1909, on rebaptise la ville Mont-Laurier en l'honneur de Wilfrid Laurier afin de lui flatter l'égo, mais surtout pour l'inciter à y faire passer le P'tit Train du Nord.
